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Évacuation des fumées : quelles sont les techniques ?

Une première possibilité pour l’évacuation d’une chaudière à condensation consiste à utiliser le conduit de cheminée déjà existant. Pour cela, il suffit de le faire réhabiliter en réalisant un tubage complètement étanche au cœur du conduit. Ce dernier va être doublé d'une gaine en inox, une matière résistant à l'effet corrosif des fumées et qui les acheminera jusqu'à l'extérieur.

Autre solution : la ventouse. Composée de deux tubes, elle va à la fois évacuer les fumées par l'un des tubes en question, et alimenter la chaudière à condensation en air par l'autre tube. Ce dispositif peut être installé de deux façons : horizontale par le mur ou verticale via la toiture.

Dernière possibilité : la mise en place d'une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Généralement installée dans les logements collectifs, cette VMC va expulser les émanations corrosives d'une chaudière - tout en assurant l'extraction de l'air impur. Un système de sécurité est indispensable à ce type d'évacuation afin d'être alerté en cas d’éventuel dysfonctionnement.

Expulser le condensat : l'autre impératif d'une bonne évacuation

Une chaudière à condensation ne produit pas que des fumées corrosives, elle génère du condensat, un liquide nocif formé suite à la condensation des gaz. Pour expulser cette production toxique de l'appareil, il suffit simplement de relier le conduit d'évacuation de la chaudière à celui des eaux usées du logement. Attention, le condensat est un liquide acide et peut donc détériorer le conduit déjà existant. Un conduit en PVC peut être installé et résistera bien mieux à l'acidité élevée du condensat. Si la chaudière se trouve en sous-sol et que le réseau des eaux détériorées n'est pas accessible, l'installation d'une pompe de relevage est alors conseillée.

Le saviez-vous ?

Les conduits d'évacuation de fumées se doivent de comporter une plaque signalétique où l'on pourra retrouver toutes les particularités du dispositif posé. Ainsi, des informations essentielles y seront indiquées comme la classe de pression, de température ou de résistance du conduit, mais aussi les composants qui ont servi à sa fabrication, sa date précise d’installation, ou encore l'identification de son installateur.

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