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interdiction des chaudières au gaz

Pour atteindre les engagements climatiques de la France à l’horizon 2030, la question de l’interdiction des chaudières au gaz est sur la table.

Après l’interdiction des chaudières au fioul, au tour des chaudières au gaz ?

Lundi soir, le ministère de la Transition énergétique a annoncé lancer une concertation jusqu’au 28 juillet au sujet des chaudières au gaz. Le but ? Échanger sur les solutions alternatives aux chaudières fossiles (fioul et gaz).

Les résultats de cette concertation seront restitués à l’automne. Ils « pourront nourrir les textes de loi à venir ou faire l’objet de textes réglementaires », explique le ministère. La concertation doit donc répondre à plusieurs enjeux :

  • Comment accélérer la dynamique de dépose des chaudières fossiles ?
  • Quelles mesures, d’accompagnement ou contraignantes, doivent être mises en place ?
  • Comment développer l’offre de systèmes de chauffages alternatifs ?

À lire aussi : Rénovation énergétique : une concertation lancée par le Gouvernement pour le futur de France Rénov’ 

Arrêt des chaudières au gaz : avantages et limites

arret des chaudieres au gaz

Depuis le 1er juillet 2022, il est interdit d’installer des chaudières au fioul neuves. Et le mois dernier, un rapport de l’économiste Jean Pisani-Ferry portant sur l’évaluation des impacts macroéconomiques de la transition écologique, a préconisé l’interdiction des chaudières au gaz.

L’explication est simple : ce système de chauffe émet aujourd'hui 27 Mt CO2e (mégatonnes de CO2 équivalents) dans le résidentiel et 14 Mt CO2e dans le tertiaire. C’est donc un système de chauffage polluant. Selon ce rapport, « l’arrêt de l'installation de nouvelles chaudières à gaz à partir de 2026 permettrait que près d'un quart des 12 millions de chaudières au gaz résidentielles soient remplacées par des alternatives non carbonées d'ici 2030 ».

Les professionnels du secteur – fournisseurs d’énergie, installateurs, fabricants – ont immédiatement réagi. Ils sont vent debout contre une telle éventualité. Ils évoquent « des conséquences économiques désastreuses ». En effet, aujourd’hui, 11,2 millions de résidences principales sont chauffées au gaz. Ils préconisent donc de miser sur le gaz vert, c’est-à-dire le gaz fabriqué à partir de déchets organiques du territoire, pour chauffer ces logements.

À lire aussi : Rénovation énergétique : vers une interdiction des chaudières gaz ?

Quelles solutions pour remplacer les chaudières au gaz ?

Si les chaudières au gaz venaient à être interdites, par quel type de chauffage pourrait-on les remplacer ? L’accent est bien entendu mis sur les chauffages à énergie renouvelable, en particulier les pompes à chaleur. Les ménages peuvent également se tourner vers l’énergie bois : chaudière biomasse, poêle à bûches ou à pellets, insert fermé, etc. Différentes aides, telles que MaPrimeRénov’, permettent de faire baisser notablement la facture d’un tel investissement.

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