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C'est partiD’abord annoncée pour le mois de septembre, la mise en œuvre du plan de relance économique est reportée à 2021. L’enveloppe de 20 milliards en faveur de la rénovation thermique et des technologies vertes devra elle aussi attendre avant de pouvoir être distribuée.
Le 14 juillet, Emmanuel Macron annonçait la mise en œuvre rapide d’un plan de relance économique ambitieux de 100 milliards d’euros, dont 20 milliards consacrés à la rénovation thermique des bâtiments et au développement de modes de production plus écologiques dans les transports, l'énergie ou l'alimentation. Le Premier ministre Jean Castex l’a confirmé dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, ajoutant que ce plan sera lancé « dès le début du mois de septembre ».
La mise en œuvre de ce plan de relance prend toutefois du retard à l’allumage. En effet, le ministre de l’Économie, Bruno le Maire, a annoncé au Sénat qu’il n’y aura pas de quatrième loi de finance rectificative pour l’année 2020. Le plan de relance sera lui aussi directement relié au projet de loi de finance pour l’année 2021. Si bien que les mesures envisagées pour la rénovation énergétique sont elles aussi retardées.
Cette annonce a suscité plusieurs réactions, notamment dans le camp écologiste, qui y voit une nouvelle occasion manquée d’agir rapidement en faveur du climat.
En France, les bâtiments représentent 45 % de l’énergie consommée, dont deux tiers dans le secteur résidentiel. Selon la nouvelle Stratégie nationale bas-carbone adoptée en 2020, cette consommation d’énergie représente 28 % des émissions de gaz à effets de serre, des émissions qui n’ont quasiment pas reculé depuis 1990 (-3%). Autant dire que l’objectif de porter l’ensemble du parc immobilier au niveau de performance « bâtiment basse consommation » (BBC) d’ici 2050 et de rénover 500 000 logements par an restera difficile à atteindre dans les conditions actuelles.
Selon les chiffres de l’étude « Marchés & Emplois » de l’Ademe, le secteur de la rénovation énergétique représentait plus de 200 000 emplois et un chiffre d’affaires de 29 milliards d’euros en 2016. Selon les hypothèses du scénario « Rénovons », un plan ambitieux d’éradication des passoires énergétiques (logements de classes énergétiques F et G) pourrait quant à lui créer jusqu’à 93 000 emplois supplémentaires sur dix ans. Cette estimation est confirmée par une autre analyse, réalisée par I4CE, qui identifie des pistes pour doubler en 5 ans les investissements orientés vers les rénovations très performantes.
Même si l’annonce du plan a été bien accueillie, il faudra maintenant attendre quelques mois avant de connaître la forme que vont prendre les nouvelles aides en faveur de la rénovation thermique.