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C'est partiLa loi de transition énergétique pour la croissance verte a permis à la France de se fixer des objectifs en matière de développement des énergies renouvelables pour 2023 et 2030. Si, pour l’heure, l’Hexagone semble avoir du retard sur ses ambitions, des acteurs du renouvelable se sont penchés sur la possibilité de dépasser les objectifs fixés en 2030. Cette projection est-elle réalisable ? Et, si oui, par quel biais ? Le point avec L’énergie tout compris.
« Les objectifs fixés par la loi à l’horizon 2030 sont, non seulement réalistes, mais […] peuvent, à condition d’une volonté politique déterminée, être dépassés. » Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), cela ne fait aucun doute : si elle s’en donne les moyens, la France pourra dépasser ses objectifs 2030.
Objectifs clairement définis depuis 2015 et la loi de transition énergétique pour la croissance verte :
C’est notamment sur ce dernier point que le SER appelle Paris à davantage d’ambition. Selon le syndicat, il est tout à fait envisageable pour la France de dépasser ses objectifs en 2030 et d’atteindre 38 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale, au lieu de 32 %. Dans le détail, les énergies renouvelables pourraient :
Pour que la France dépasse ses objectifs en 2030, le Syndicat des énergies renouvelables a proposé des scénarios permettant, selon eux, de voir plus grand. Par exemple, en ce qui concerne l’électricité, le SER préconise de baser la production d’énergies renouvelables sur des grands « piliers » que sont le photovoltaïque et l’éolien (terrestre et en mer).
Pour le photovoltaïque, la France peut viser 57,2 TWh (9,7 % du mix électrique) en 2030, selon le syndicat. Concernant l’éolien terrestre, il serait nécessaire de réduire de moitié le temps de réalisation des projets, et de mieux répartir la part de l’IFER (imposition forfaitaire pour les entreprises de réseaux) touchée par les communes accueillant les grandes structures électriques. Ce scénario permettrait de produire 96 TWh (16 % du mix électrique). Et l’éolien en mer demanderait un meilleur partage des responsabilités entre la France et les différents porteurs de projets. L’hydroélectricité n’est pas en reste et doit être utilisée « pour répondre aux nouveaux besoins de flexibilité liés à l’augmentation d’énergies renouvelables variables dans le système électrique », d’après Jacques Bal, le président du SER.
Le syndicat attend désormais le mois de juin prochain. C’est là que la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) doit être réalisée en établissant des objectifs – que le SER souhaite ambitieux – pour 2023-2028.
Pour aller plus loin :