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C'est partiLe gouvernement français semble bien décidé à tourner la page des énergies fossiles. L’interdiction d’installer des chaudières au fioul dès 2022 avait déjà été actée. Ce sont désormais les heures du chauffage au gaz qui semblent compter. Les derniers arbitrages relatifs à la nouvelle Réglementation Environnementale (RE2020), effectués en novembre dernier, devraient rendre impossible l’installation d’une chaudière fonctionnant exclusivement au gaz.
En effet, les nouvelles normes, qui entreront en vigueur cet été, prévoient un plafond annuel d’émissions de gaz à effet de serre de 4 kgCO2eq/m2 pour une maison individuelle, qui rend impossible la mise en œuvre d’un système de chauffage ne s’appuyant que sur le gaz.
Au niveau des logements collectifs, les seuils diminueront progressivement. Le plafond sera de 14 kgCO2eq/m².an en 2021. Il tombera à 6 kgCO2eq/m².an dès 2024. Ce qui rend aussi difficile le recours au gaz pour se chauffer dans ce contexte.
« La volonté est de cesser d'utiliser des énergies fossiles dans les bâtiments neufs », assurait Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.
Alors que le chauffage est responsable de 75 % des émissions de CO2 du secteur résidentiel, l’enjeu est donc de contraindre les propriétaires à se tourner vers des énergies de chauffage décarbonées et, par la même occasion, de les pousser vers les économies d’énergie et la rénovation énergétique.
Dès lors, quelles sont les possibilités s’offrent aux résidents français désireux de, tout de même, bénéficier d’une chaleur confortable entre leurs murs ?
Le RE2020 soutient le recours à des modes de chauffage alternatifs, comme les installations biomasse fonctionnant au bois ou encore les installations électriques performantes.
La volonté est donc de privilégier, d’une part, les poêles à bois et chaudières à granulés. On parle d’une énergie renouvelable, locale, mettant en œuvre les principes d’une gestion durable du bois français. Le bois, s’il n’est exempt de défaut (comme l’émission de particules fines liées à la combustion), présente l’avantage d’être accessible. L’énergie produite au départ du bois figure parmi les moins cher du marché des énergies de chauffage. Les équipements de chauffage bois, fonctionnant avec des bûches ou des granulés, se sont en outre fortement perfectionnés ces dernières années pour limiter les émissions de particules.
Le RE2020 privilégie donc aussi les installations électriques, mais pas n’importe lesquelles. Il ne s’agit pas de soutenir le marchés des radiateurs à effet joule, qui restent fortement énergivores. La norme doit encore fixer un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non-renouvelable qui devrait exclure ce type d’installation.
C’est principalement les pompes à chaleur que souhaite donc privilégier la RE2020. Au départ d’une source électrique, ces installations permettent de produire de la chaleur en allant puiser dans les calories présentes dans l’environnement extérieur à la maison, dans l’air (avec une pompe à chaleur air-eau) ou encore dans le sol (grâce à la géothermie). Il s’agit donc d’un mode de production de chaleur s’appuyant principalement sur le renouvelable, l’énergie électrique consommée n’étant que marginale par rapport à l’énergie effectivement restituée dans l’habitation.
Des aides pour l’installation de chauffage fonctionnant au bois ou encore des primes pour le recours à des pompes à chaleur existent. L’Energie Tout Compris vous aide à y accéder en vous accompagnant tout au long de votre projet de rénovation énergétique.
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