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Consommation d'énergie

Une augmentation maximale de 4 %, c’est l’évolution que pourraient connaître les tarifs réglementés de l’électricité durant cet hiver. Soit une augmentation d’environ 60 euros sur les factures des ménages.

Des tarifs réglementés qui ne cessent d’augmenter

Les tarifs réglementés ont déjà connu plusieurs augmentations au cours de l’année 2019. Une première hausse de 5,90 % est intervenue le 1er juin. Les prix ont une nouvelle fois augmenté de 1,23 % le 1er août.

Bon à savoir 

Depuis 2007, les ménages peuvent choisir entre les tarifs réglementés du fournisseur EDF et les offres de marché proposées par des concurrents. Dans ces dernières, les tarifs sont fixés librement par les fournisseurs mais encadrés par un contrat.

La Commission de régulation de l’énergie est en charge de fixer les montants en vigueur. Son président a précisé qu’il pourrait en théorie décider de ne pas appliquer de nouvelle hausse avant le mois d’août. En effet, une seule évolution tarifaire par an est obligatoire et la prochaine est prévue durant l’été 2020. Pourquoi une étape intermédiaire ? Pour le président, deux éléments justifient une nouvelle croissance durant l’hiver : la nécessité de couvrir les coûts et la volonté d’éviter une hausse trop importante au mois d’août.

Des pistes pour éviter une hausse trop importante

La cause de cette augmentation de 4% pourrait venir de la décision récente du Gouvernement de ne pas relever le plafond d’accès des fournisseurs alternatifs à l’électricité d’origine nucléaire, bon marché, produite par EDF. Il était en effet question de relever ce plafond de 100 à 150 térawatts-heures. Mais cette réforme n’a finalement pas été actée. Ne pouvant pas accéder à autant d’énergie bon marché, les fournisseurs vont devoir s’approvisionner par ailleurs et payer le prix fort. Cette mesure aurait donc un impact direct sur les factures de courant.

Quels leviers pour limiter la hausse ?

Pour éviter une hausse trop élevée sur ces dernières, la CRE planche actuellement sur plusieurs leviers.

Le premier concerne les certificats d’économie d’énergie (CEE). Un dispositif obligeant les fournisseurs d’énergie à financer des actions d’économies d’énergie comme la rénovation de bâtiments ou le remplacement d’une chaudière, et donc le coût est finalement répercuté sur la facture d’énergie.

Le second concerne le prix des achats réalisés par des concurrents d’EDF sur le marché. La CRE réfléchit à un système plus avantageux pour ces derniers, à travers un lissage des prix appliqués sur une période s’étendant du 15 octobre au 25 décembre.

De quoi se compose le prix de l’électricité ?

Le prix de l’électricité est composé de deux parties : une part fixe et une part variable. La première correspond à l’abonnement alors que la seconde évolue selon votre consommation.

Indépendamment du fournisseur d’énergie et de l’offre choisie, le tarif payé par le consommateur tient compte de quatre éléments :

·         le prix de la fourniture d’énergie ;

·         le prix de l’acheminement ;

·         les taxes ;

·         les contributions appliquées.

Le prix de la fourniture est la seule partie soumise à concurrence entre les fournisseurs. Elle comprend l’approvisionnement, la production et la gestion commerciale.

L’acheminement de l’énergie dépend des tarifs d’utilisation des réseaux. Cette partie est donc régulée et ne dépend pas du fournisseur. 

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