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C'est partiLe prix du gaz a connu une nouvelle hausse en ce début de mois d’octobre. Une évolution qui s’ajoute à plusieurs hausses du prix du gaz en 2018, après des mois de baisse. Quel est l’impact de cette augmentation sur la facture énergétique ? Quelle est la tendance à prévoir pour les semaines et les mois à venir ?
Ce lundi 1er octobre accueille plusieurs changements pour le budget des Français, dont la hausse du prix du gaz. Pour le 6e mois de suite, les tarifs réglementés du gaz, c’est-à-dire les tarifs fixés par les pouvoirs publics, augmentent. En octobre, la majoration s’élève à + 3,25 % en moyenne. Vendu au prix de 4,85 cts/kWh en septembre 2017, il dépasse à présent 6 cts/kWh.
Plus précisément, les tarifs du gaz augmentent de :
À l’origine de cette hausse, l’augmentation du prix du baril de pétrole. Le prix du gaz étant indexé sur celui du pétrole, il suit ses évolutions, à la baisse, mais aussi à la hausse comme depuis plusieurs mois. Autre facteur d’explication : l’augmentation de la taxe carbone appliquée au prix de toutes les énergies fossiles, notamment le gaz. Enfin, l’installation des nouveaux compteurs communicants Gazpar, ainsi que la modernisation du réseau, ont un coût qui se répercute directement sur le prix de l’énergie.
Après plusieurs mois de baisse, le prix du gaz est à la hausse depuis plus d’un an : une mauvaise nouvelle pour les 4,5 millions de foyers qui bénéficient des tarifs réglementés en France.
Après une hausse sensible en juillet (+ 7,4 %) et deux nouvelles augmentations en août (+ 0,2 %) et en septembre (+ 0,9 %), la tendance devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année 2018. En effet, comme expliqué précédemment, le prix du gaz réagit directement au prix du baril de pétrole. Les répercussions sur les tarifs du gaz sont visibles avec un décalage de quelques semaines voire quelques mois. Les cours du pétrole étant toujours à la hausse, ils devraient entraîner les prix du gaz dans leur sillon en novembre, voire en décembre. Sans compter l’augmentation de la demande pendant la période de chauffe, qui devrait aussi contribuer à tirer les prix du gaz vers le haut.
Pour aller plus loin :