Du 2 au 13 décembre, la COP25 se tiendra à Madrid. A cette occasion, les États doivent envisager de nouveaux engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aussi réfléchir sur les possibilités de les financer.

COP 25

C’est donc finalement en Espagne que se tiendra la 25e conférence climat des Nations Unies (COP25). « Le temps de l’action » est le leitmotiv de cette édition. L’urgence d’agir avec vigueur face à l’enjeu sera au cœur des débats. En amont de la conférence, qui devait initialement se tenir au Chili, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, invitait les chefs d’État et de gouvernement à présenter des plans concrets pour réduire de 45% les gaz à effet sur les dix ans à venir et pour les supprimer totalement d’ici 2050.

De nouveaux engagements à prendre

Pour contenir le réchauffement global de la planète sous 2°C, les États doivent effectivement accentuer significativement leurs efforts. En d’autres mots, les pays signataires de l’Accord de Paris doivent accélérer la transition énergétique nécessaire. Actuellement, les contributions climatiques nationales nous mènent à un réchauffement de plus de 3°C.

Cette COP25 doit préparer la relève des engagements climatiques de chaque pays pris à la suite de l’Accord de Paris. Et, au regard des derniers modèles et rapports scientifiques sur l’évolution du climat, c’est très sérieusement à la hausse que devront être revues les ambitions de chacun.

D’importants moyens à mobiliser

L’argent reste évidemment le nerf de la guerre. Et la question du financement des engagements sera très certainement au cœur des débats. Là-dessus, les pays doivent s’engager, au-delà des actions, sur les moyens concrets à engager.

Au niveau mondial, l’Organisation des Nations Unies a établi en 2015 une liste de 27 Objectifs de développement durable (ODD) et de 169 cibles à atteindre à l’horizon 2030 pour « parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous ». L’engagement dans la transition énergétique exige des moyens, notamment pour accroitre la production d’énergie renouvelable, accélérer la rénovation et l’isolation du parc immobilier, faciliter le développement de moyens de transport durables. Cela doit se faire en veillant à la protection sociale de chacun.

Pour atteindre ses objectifs en la matière, l’Union européenne estime à 180 milliards d’euros le montant des investissements nécessaires.

Mais comment financer les objectifs ?

Tout cela devrait certainement se traduire dans le « Green New Deal » que souhaite mettre rapidement en œuvre la nouvelle commissaire européenne, Ursula von der Leyen, comme elle l’a annoncé lors de son audition devant le Parlement. L’épineuse question est de déterminer comment financer tout cela dans des contextes de rigueur budgétaire.

Il semble évident que les moyens publics seuls ne suffiront pas à relever le défi. La réponse au défi climatique implique des changements de modèle à l’échelle de l’économie et la mobilisation des investissements privés. Des solutions vont dans ce sens.

Financer la transition énergétique : déjà des engagements européens

Le Pacte Finance-Climat européen, par exemple, envisage l’instauration de taxes européennes sur le carbone, les transactions financières internationales et les profits des sociétés. Ces taxes pourront servir à financer plus facilement la transition tout en invitant les acteurs de la société, soumis à ces axes, à agir de manière plus responsable.

Ce Pacte propose aussi de mettre la création monétaire au service de la lutte contre le dérèglement climatique, en incitant la Banque centrale européenne (BCE) à mettre à disposition de la Banque européenne d’investissement (BEI) des financements à taux zéro, en vue de financer un plan pluriannuel de 1.000 milliards d’euros pour la transition écologique.

Investir dans la rénovation énergétique en bénéficiant d’aides

Chacun, de son côté, peut prendre part à cette transition, en choisissant d’investir dans la réduction de sa consommation d’énergie. En améliorant la performance thermique de son habitation, chacun peut y contribuer. De tels investissements permettent de réduire durablement sa facture de chauffage et de réaliser, sur le long terme, de réelles économies.

Actuellement, des aides financières à la rénovation énergétique sont disponibles. Chacun a donc la possibilité de réaliser de tels travaux pour des investissements limités. 

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