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biofioul huile colza

A compter du 1er janvier 2022, il sera interdit d’installer une chaudière au fioul, que ce soit dans le cadre d’un bâtiment neuf ou dans le contexte du remplacement d’une installation de chauffage. Au cœur de l’été, l’annonce du gouvernement d’avancer cette interdiction de deux ans met la filière d’approvisionnement en énergie des consommateurs hors réseau sous pression.

Les acteurs de la filière n’ont pas perdu espoir. L’une des pistes envisagées, pour rebondir, est de parvenir à mettre sur le marché, d’ici 2022, un biofioul composé à 30% d’ester méthylique de colza en vue de remplacer progressivement le combustible actuel. L’ambition de proposer cette alternative n’est pas neuve. La décision du gouvernement contraint les distributeurs à accélérer la transition envisagée.

4 millions de logements chauffés au fioul

Beaucoup de consommateurs sont concernés par cette mesure.

A l’heure actuelle, on estime à près de 4 millions le nombre de logements recourant au fioul domestique (soit 12% du parc de logements en France), dont 3,5 millions de résidences principales. Le fioul constitue aujourd’hui la troisième énergie de chauffage dans l’Hexagone. Les foyers se chauffant au fioul sont principalement situés dans les zones rurales. Il s’agit pour une grande partie de maisons individuelles installées dans des territoires non desservis par le gaz de ville.

La volonté de la FF3C, la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage, est donc de leur permettre de remplacer le fioul domestique traditionnel par un biofioul renouvelable qui, progressivement, prendrait la place du fioul fossile.

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Le biofioul constitue-t-il une alternative crédible ?

L’utilisation de ce biofioul sera-t-il accepté, considérant la volonté du gouvernement de supprimer les chaudières au fioul ? L’espoir est permis. L’interdiction des équipements recourant à 100% d’énergie fossile devrait, dans les faits, concerner les installations utilisant du combustible dont les émissions dépassent les 250 grammes de CO2 par kWh PCI. Un matériel fonctionnant avec le biofioul renouvelable, pour peu que le niveau d’émission soit inférieur à la norme, pourrait donc être autorisé.

Le 15 septembre, la FF3C a dès lors présenté un plan de déploiement de son biofioul en trois étapes.

Dès 2022, la profession pourrait fournir le biofioul baptisé « F30 », contenant 30 % d’ester méthylique de colza (Emag). Les acteurs de la filière propose aussi un autre carburant bio nommé « F10 » et contenant 10 % d’Emag. Ce dernier serait compatible avec l’ensemble des installations existantes, et pourrait donc être rapidement généralisé pour remplacer l'actuel fioul.

La volonté est d’opérer une transition progressive liée à une évolution des installations. La proportion d’énergie renouvelable utilisée par l’ensemble des chaudières pourrait croître progressivement, pour atteindre 100 % à l'horizon 2040.

Des consommateurs prêts à adopter le biofioul

La FF3C a souhaité évaluer le potentiel d’adoption de ce biofioul.

Un sondage OpinionWay réalisé en août 2020 révèle que 9 consommateurs sur dix apprécient le chauffage au fioul. 97% des utilisateurs aiment le confort qu’il procure et son efficacité. L’autre grand atout mis en avant, par 94% des utilisateurs, réside dans la possibilité qu’il offre de gérer et de maîtriser sa consommation.

On y apprend aussi que 67% des consommateurs ne souhaitent pas changer de mode de chauffage.

Enfin, 78% des utilisateurs se disent prêts à opter pour le biofioul de chauffage en remplacement du fioul domestique.

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