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Les deux pays les plus polluants de la planète ont ratifié l’accord de Paris sur le climat ce samedi 3 septembre 2016. Une avancée majeure contre le réchauffement climatique.

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Après la France, c’est au tour des États-Unis et de la Chine

Le 15 juin, la France était « le premier pays industrialisé » à ratifier l’accord de Paris. Pour rappel, les objectifs principaux du texte de la COP21 consistent à réduire les émissions de carbone et maintenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2 °C. Mais pour que ce texte entre réellement en vigueur, 55 pays au minimum, représentant 55 % des émissions de gaz à effet de serre, se doivent de ratifier l’accord de Paris.

On était donc encore loin du compte il y a quelques jours, avec la ratification de 24 pays (dont la France), représentant « seulement » 1,08 % des émissions. Mais depuis ce samedi 3 septembre 2016, la donne a changé. Pour marquer l’ouverture du premier G20 en Chine (à Hangzhou), le président Xi Jinping et Barack Obama ont ratifié l’accord mondial sur le climat. De quoi accélérer la mise en application du traité de la COP21 puisqu’à en croire l’ONU, les États-Unis (15 %) et la Chine (24 %) représentent à eux seuls 39 % des émissions de gaz à effet de serre.

Ratifier, ce n’est pas gagner

De nombreux journaux internationaux ont salué ce partenariat, à l’image du média britannique The Guardian dans lequel on pouvait lire ce week-end : « Jamais auparavant ces deux pays n’avaient travaillé de façon si étroite pour faire face à un défi mondial. Ce partenariat historique sera incontestablement un élément central de l’héritage d’Obama. »

Si certains journalistes sont dithyrambiques à l’effort des États-Unis et de la Chine, d’autres émettent de sérieuses réserves. Parmi eux, le Daily Telegraph qui considère cette ratification comme une "illusion " car « la Chine n’a aucunement l’intention de stopper la hausse de ses émissions de carbone. Au contraire (…), elle estime que sa croissance économique produira une augmentation de 50 % des émissions de CO2 d’ici à 2030. »

D’ailleurs, la mise en chantier récente des 150 centrales à charbon n’est pas un argument qui tend à infirmer ces dires. Mais alors, qu’en est-il de la volonté réelle de la Chine à respecter l’accord de Paris ? Seul l’avenir nous le dira. Espérons, dans un premier temps, que ce partenariat historique crée une dynamique positive et que d’autres pays comme le Canada, l’Australie ou l’Inde emboîtent le pas.
 

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