Pompe à chaleur géothermique : quelle durée de vie ?

Quelle durée de vie pour une pompe à chaleur géothermique ?

La longévité d’une pompe à chaleur géothermique atteint en moyenne 15 à 20 ans. À la condition, toutefois, de faire installer l’équipement dans les règles de l’art, par un professionnel agréé.

Bien que solide, la pompe à chaleur géothermique doit bénéficier d’un entretien régulier pour parvenir à une telle durée de vie. Pour rappel, un entretien annuel de la pompe à chaleur géothermique est obligatoire dès que l’équipement contient plus de 2 kg de fluide frigorigène. Un professionnel agréé, notamment certifié RGE, doit vérifier le circuit du fluide et nettoyer les filtres. De son côté, l’utilisateur n’a pas d’entretien quotidien à effectuer.

La durée de vie d’une pompe à chaleur géothermique atteint celle d’une chaudière classique. Cependant, cela ne signifie pas que vous devez changer l’équipement tout entier passée cette période. Certains de ses composants peuvent en effet durer bien plus longtemps.

Quelle durée de vie pour les composants de la PAC géothermique ?

La pompe à chaleur géothermique puise l’énergie stockée dans le sol pour chauffer votre logement. Pour ce faire, l’installation se compose de plusieurs éléments.

Les principaux composants de la pompe à chaleur géothermique

D’un côté, on trouve un réseau de capteurs, enfouis dans le sol horizontalement ou verticalement. Celui-ci est relié à un circuit de liquide frigorigène qui récolte la chaleur du sol.

De l’autre, se situent des composants électroniques et mécaniques :

• un compresseur, responsable de la montée en chaleur du fluide frigorigène jusqu’à l’état gazeux ;
• un échangeur, qui opère le transfert de chaleur vers le circuit de chauffage ;
• un détendeur, qui aide le fluide à retourner à l’état liquide, puis l’envoie sous terre pour recommencer un cycle.

Des durées de vie disparates

Malgré une durée de vie moyenne estimée entre 15 et 20 ans, la PAC géothermique peut fonctionner plus longtemps. Les premiers composants qui montrent des signes de faiblesse sont généralement le condensateur et le compresseur.

En revanche, certaines pièces peuvent rester en parfait état. C’est le cas du circuit de capteurs enterrés, l’élément le plus complexe et le plus coûteux de l’installation. Celui-ci peut fonctionner sans problème pendant une quarantaine d’années.

Il faut cependant procéder à des vérifications de son état, lors d’entretiens de routine. Le professionnel évalue la qualité du liquide, l’étanchéité du circuit ou encore le niveau de rendement de la PAC. La fréquence d’entretien dépend, en outre, de la nature du sol.