Tout savoir sur le DPE C
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) C correspond à la troisième meilleure classe énergétique. Zoom sur ce type de biens classés C.
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Qu’est-ce que le DPE C ?
Le DPE C est attribué aux logements dont les performances énergétiques sont relativement bonnes pour atteindre tout de même la troisième place en termes de classe énergétique. Plus précisément, l’obtention d’un DPE C répond à deux seuils de performance principaux :
● consommer entre 110 et 180 kWh/m2/an d’énergie primaire ;
● avoir une production de gaz à effet de serre comprise entre 11 et 30 kg de CO2/m2/an. Même si les logements classés C demeurent attractifs, ils ne rentrent pas dans les normes thermiques 2020 (RT2020), contrairement à ses homologues classés A et B.
Le saviez-vous ?
D’après l’ADEME, en France, les logements classés DPE C sont les troisièmes les plus représentés dans les résidences principales, représentant environ 18 % d’entre elles.
Comment avoir un DPE C ?
L’avantage, pour obtenir un DPE C, est que les travaux de rénovation énergétique nécessaires ne sont pas aussi importants que pour atteindre les classes supérieures A et B. Il ne faut pas hésiter à demander un audit énergétique auprès d’un expert certifié qui détaillera les éventuels travaux à réaliser. Parmi eux, on peut citer la rénovation de l’isolation thermique (toiture, combles, fenêtres, etc.) ou le changement du système de chauffage pour un modèle plus récent, par exemple.
Pourquoi obtenir un DPE C ?
L’obtention d’un DPE C est intéressante sur de nombreux aspects, à commencer par le fait qu’il permette de réaliser des économies d’énergie, et donc d’alléger les factures liées chaque mois. Sur le marché immobilier, un bien classé C est très prisé car il est assez économe en énergie tout en étant plus accessible en termes de coût. Dans la chasse aux passoires thermiques opérée par le gouvernement, le DPE C apparaît en effet comme un bon compromis entre les logements économes et les plus énergivores, toujours autorisés à la vente et à la location.
