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Primes à la rénovation énergétique, fermeture de réacteurs nucléaires, développement du parc éolien… : le gouvernement poursuit ses mesures en matière de transition énergétique. Voici les objectifs que l’État français s’est fixé pour les prochaines années.

 

La transition énergétique doit permettre de mettre en place un nouveau modèle économique et social, de manière à répondre aux enjeux écologiques de notre siècle. Dans cette optique, le gouvernement français a élaboré en 2017 la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie. Cette PPE fixe les priorités d'actions des pouvoirs publics dans le domaine de l'énergie afin d'atteindre les objectifs de politique énergétique définis par la loi. Elle permet de construire une vision cohérente et complète de la place des énergies et de leur évolution souhaitable dans la société́ française. Dans les faits, la PPE décrit les mesures qui permettront à la France de « décarboner » l’énergie afin d’atteindre la neutralité́ carbone en 2050. D’ici là, quels sont les objectifs du pays en matière de transition énergétique ?

Le projet de cette PPE prévoit tout d’abord d’accélérer la transition énergétique grâce à une baisse de 35% de la consommation primaire d’énergies fossiles dès 2028. Cette diminution sera compensée par une augmentation des capacités de production d’électricité verte. Le gouvernement souhaite en effet atteindre entre 102 et 113 GW dans les huit prochaines années. C’est deux fois plus que dans le projet initial présenté en 2017. Le projet vise également à diminuer de 20% la consommation d’énergie finale en 2030.

500.000 logements rénovés jusqu’en 2022

Le logement est le premier consommateur d’énergie au niveau national. La réduction de la consommation dans ce secteur est donc un enjeu central. L’action repose sur trois principes :

  1. Des bâtiments neufs performants : la nouvelle règlementation environnementale sur les bâtiments neufs, en 2020, fixera des objectifs plus ambitieux que la précédente en termes de performance énergétique ;
  2. Des bâtiments existants rénovés : le plan de rénovation énergétique des bâtiments fixe un objectif de 500.000 rénovations de logements chaque année. Notamment grâce au soutien du crédit d’impôt transition énergétique, de MaPrimeRenov’ aux CEE et aux aides ANAH ;                                        
  3. Des énergies renouvelables dans le bâtiment : le déploiement de systèmes de chauffage renouvelables est aussi soutenu par les différentes primes étatiques : le Crédit d’impôt transition énergétique, MaPrimeRenov’, les CEE, l’ANAH, etc.

Le Plan de rénovation énergétique des bâtiments bénéficiera d’un budget de 20 milliards d’euros d’ici à 2022. Le projet prévoit ensuite de débloquer entre 15 à 30 milliards d’euros par an jusqu’en 2050.

Nucléaire : 14 réacteurs fermeront d’ici 2035

A l’horizon 2035, le gouvernement espère atteindre la barre des 50% de nucléaire dans le mix énergétique français. Pour y parvenir, il a confirmé  sa volonté de fermer 14 réacteurs entre 2029 et 2035 et a précisé qu’EDF avait déjà listé les sites concernés par ces fermetures. Après Fessenheim fin février dernier, les paires de réacteurs de Blayais (2031 et 2033), Bugey (2029-2030), Chinon (2034), Cruas (2034-2035), Dampierre (2030-2031), Gravelines (2030-2031) et Tricastin (2030) devraient aussi fermer leurs portes.

Le fournisseur d’énergie a établi sa liste en sélectionnant les réacteurs de 900 MW les plus anciens. EDF a également précisé que ces sites possédaient tous au moins quatre réacteurs. L’arrêt de ces réacteurs n’entraînera donc pas la fermeture complète des sites. Il s’agissait d’un critère de sélection essentiel pour les autorités françaises.

EDF a dressé sa liste en sélectionnant les réacteurs de 900 MW les plus anciens encore en activité. EDF a aussi précisé que les sites sélectionnés disposaient tous d’au moins quatre réacteurs. L’arrêt des réacteurs vétustes n’entraînera donc la fermeture d’aucune centrale nucléaire. Cette volonté de maintien de l’activité sur les sites était un critère de sélection pour le gouvernement.

Ajustements autour de l’éolien

L’éolien est au cœur des attentions de cette nouvelle PPE. Elle prévoit en effet d’accélérer le développement de l’éolien offshore. Les capacités d’éolien en mer devraient être augmentées de 40% et ainsi offrir une production située entre 5,2 et 6,2 GW d’ici 2028. La précédente version de la programmation prévoyait d’atteindre entre 4,7 et 5,2 GW d’éolien offshore. Cette revue à la hausse en termes d’éolien en mer s’accompagnera d’une baisse des ambitions portées par l’éolien terrestre. Si le programme prévoyait initialement d’atteindre les 34 à 35,6 GW d’éolien terrestre en 2028, le gouvernement parle aujourd’hui d’une production de 33,2 à 34,7 GW.

1,8 milliard pour soutenir le biogaz

La nouvelle PPE confirme aussi le soutien du gouvernement envers la production de biogaz La PPE vise entre 24 et 32 TWh PCS de gaz d’origine renouvelable en 2028. Cela représenterait entre 6% et 8% de la consommation de gaz nationale. Pour atteindre ces chiffres, Elisabeth Borne, la Ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé une augmentation de l’enveloppe allouée au secteur de 1,8 milliard d’euros.

En tant qu’acteur majeur de l’énergie, TotalEnergies s’engage en faveur de la transition énergétique et multiplie les projets d’envergure dans ce sens.

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