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Les isolants biosourcés dits naturels

La famille des isolants biosourcés regroupe les produits obtenus à partir de matières d’origine naturelle ou du recyclage. Ces dernières peuvent être issues du bois, de plantes ou de céréales, et même d’animaux. Dans ce groupe, on trouve :

Connus pour certains depuis des millénaires, ils sont durables et offrent un bilan écologique positif. Leurs performances thermiques sont solides, hiver comme été, grâce à leur densité. En contrepartie, leur coût est souvent plus élevé que celui d’isolants synthétiques. De plus, ils procurent une moins bonne résistance au feu et à l’humidité (sauf pour le liège).

pose d'isolant

Les isolants minéraux

Sous cette appellation, on retrouve la laine de verre et la laine de roche. Ces isolants sont produits par fusion du sable ou du basalte. Elles offrent un très bon confort en hiver, mais en raison d’une faible densité, les performances en été ne sont pas idéales. En outre, elles résistent très bien au feu et procurent une bonne isolation phonique. Enfin, dans ce groupe, les isolants usagés se recyclent très bien.

Les isolants synthétiques

Ils représentent la famille d’isolants la plus utilisée en France. Obtenus par réaction chimique, ces isolants sont principalement :

Ces matériaux combinent facilité de pose, performances élevées et prix compétitif. Leur durée de vie dépasse les 50 ans et ils résistent à l’humidité. En revanche, ils craignent le feu et des fumées toxiques peuvent être dégagées en cas de combustion. Par ailleurs, leur impact sur l’environnement est important. En effet, les matières premières servant à leur fabrication (styrène, monomères vinyles) sont des dérivés du pétrole et la filière de recyclage est peu développée.

Les isolants innovants

Pour améliorer encore plus l’efficacité énergétique des habitats, les chercheurs explorent de nouvelles pistes pour produire des isolants aux performances accrues. C’est le cas, par exemple, de l’aérogel. Issu des nanotechnologies, ce matériau léger est constitué à plus de 99 % d’air. Très solide, le gel qui le compose contient un gaz qui rend l’aérogel trois fois plus performant que la laine de verre. Le tout, avec une épaisseur réduite de moitié, comme le proposent les isolants minces. De plus, il est entièrement recyclable. Malheureusement, son coût élevé limite encore son accès au grand public.

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