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L’accord de Paris est entré en vigueur le 4 novembre 2016, soit un peu moins d’un an après la tenue de la COP21 à Paris. Le point sur cet événement historique.

 

Des conditions enfin réunies

Les conditions nécessaires à l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, à savoir la ratification du texte par plus de 55 pays représentant plus de 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ont été réunies en un temps record, moins d’un an après la tenue de la COP21.

La rapidité de cette entrée en vigueur est essentiellement due à la mobilisation exceptionnelle des pays ayant adopté l’accord, et notamment des pays émettant les plus importantes quantités de gaz à effet de serre au monde. Il s’agit de la Chine, des États-Unis, du Canada et de l’Union européenne.

Cette rapidité d’action montre la forte volonté des pays de s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce dernier a en effet des conséquences dramatiques parmi lesquelles la montée du niveau des océans, la fonte des glaciers, la sécheresse, les menaces sur la sécurité alimentaire…

Que va-t-il se passer après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris ?

L’accord de Paris est entré en vigueur quelques jours avant la COP22, qui se tiendra jusqu’au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc).

La principale problématique qui animera les discussions des pays participants sera sans aucun doute la mise en application de l’accord, qui n’est pas abordée dans le texte. Il est en effet impératif que des mesures concrètes soient rapidement prises par les pays ayant ratifié l’accord si ces derniers espèrent pouvoir atteindre leur objectif. Il s’agit, rappelons-le, de limiter à 2°, voire 1,5° la hausse de la température globale d’ici 2100.

Les modalités de mesure des émissions de gaz à effet de serre, la définition de dates butoirs, les délais de communication de la stratégie des pays engagés, la transparence sont autant de points importants qu’il est nécessaire d’aborder.

Autre sujet non négligeable, les 100 milliards de dollars promis par les pays industrialisés à destination des pays en voie de développement. Ce financement qui devrait, en théorie, être versé une fois par an à partir de 2020 doit encore être discuté, notamment les modalités de sa répartition.

Le saviez-vous ?

L’issue des élections américaines pourrait potentiellement compromettre l’atteinte des objectifs des pays ayant ratifié l’accord. En effet, en cas de victoire de Donald Trump le 8 novembre 2016, les États-Unis pourraient bien faire marche arrière sur leur engagement car le candidat avait promis de « l’annuler ».

 

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