Tout savoir sur le branchement d’une VMC

Comment régler le débit d’air de sa VMC ?

La présence d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) garantit un air pur et sain dans un logement. Par ailleurs, elle empêche toute forme de condensation et élimine l’humidité. Toutefois, il s’avère indispensable de bien régler le débit d’air de la VMC pour qu’elle fonctionne correctement. Les composants à régler diffèrent entre une VMC simple flux et une VMC double flux.

Réglage d’une VMC simple flux

Dans une VMC simple flux, l’air neuf est insufflé par des entrées situées généralement dans les pièces de vie, comme le salon et les chambres. Dans le même temps, l’air vicié est extrait depuis les pièces humides — cuisine, salle de bain, toilettes — par des bouches d’extraction. Le réglage du débit d’air s’effectue principalement au niveau de celles-ci. Pour les modèles autoréglables, on peut ajuster le débit en changeant la trappe de la VMC. Autre solution : utiliser un commutateur pour changer la vitesse de rotation des ventilateurs.

Réglage d’une VMC double flux

La VMC double flux, quant à elle, intègre un échangeur thermique. Autrement dit, elle récupère la chaleur de l’air à évacuer pour mieux chauffer l’air entrant. Le réglage du débit d’air dans un tel système s’opère au niveau de l’unité centrale. Celle-ci est souvent équipée d’un panneau de contrôle permettant d’ajuster les vitesses des ventilateurs. La plupart des modèles récents intègrent une régulation automatique du débit, selon la qualité de l’air intérieur, son taux d’humidité, ou la présence de personnes dans le logement.

Tout ajustement d’un système de VMC doit se réaliser en tenant compte des recommandations du fabricant, ainsi que des normes en vigueur. Lors de l’installation des modèles, n’hésitez pas à demander conseil auprès du professionnel certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement) sur la meilleure façon de régler votre VMC.

Le réglage du débit d’air d’une VMC varie-t-il avec les saisons ?

Il est fortement recommandé de laisser votre VMC allumée durant toute l’année, sans interruption. Cela renouvelle l’air en permanence et évite l’accumulation d’un air vicié au sein d’une pièce. Sans compter que les moteurs d’une VMC ne sont pas conçus pour être sans cesse interrompus.

En revanche, vous pouvez régler le débit d’air de la ventilation mécanique contrôlée en fonction des saisons. En hiver, l’objectif est de minimiser les pertes de chaleur tout en assurant un renouvellement d’air. Afin d’y parvenir, le débit de la VMC peut être réduit, tout en veillant à ce qu’elle reste efficace. Vous pouvez également opter pour une VMC double flux. Cette dernière maintient une chaleur optimale en hiver, grâce à son système d’échangeur thermique.

En été, l’effet inverse peut être envisagé, surtout dans les régions chaudes où la surventilation nocturne s’avère bénéfique. Un réglage de la VMC en vue d’augmenter le débit d’air pendant la nuit, afin de rafraîchir la maison, peut réduire les besoins en climatisation.

Quels risques en cas de mauvais réglage de sa VMC ?

Mal réglée, la VMC fonctionne moins bien et finit par s’encrasser. L’appareil peut devenir un facteur de risques, tant sur les plans sanitaires que financiers.

Ainsi, une ventilation correcte évacue l’humidité de votre logement. Avec une VMC mal réglée, l’air de la pièce se charge en humidité. Cela favorise l’apparition de champignons et de moisissures, qui peuvent être responsables de réactions allergiques, asthmatiques, et provoquer une toux chronique.

Une ventilation efficace limite également les intoxications au monoxyde de carbone. Néfaste pour la santé, ce gaz voit son taux augmenter avec l’utilisation de certains chauffages et chauffe-eaux, mais également avec la consommation de tabac.

Enfin, une VMC mal entretenue ou mal réglée se charge de graisses et de poussières. Cela peut encrasser le moteur, provoquer des nuisances sonores, voire un court-circuit électrique. Dans tous les cas, le fonctionnement de la VMC peut entraîner une augmentation de la consommation électrique. D’où l’importance de faire entretenir votre appareil au moins une fois par an par un professionnel certifié RGE, dans le cadre d’un contrat de maintenance annuel.