Quel type de VMC installer dans une maison ancienne ?
Le marché propose de nombreux modèles et il est parfois difficile de faire la distinction entre les différents équipements. Ces derniers sont généralement classés en deux grandes familles :
Leurs caractéristiques sont présentées ci-dessous :
Type de VMC |
Spécificités |
Avantages/Inconvénients |
Simple flux |
Extrait l’air vicié
Le rejette à l’extérieur
|
Simple à installer
Peu coûteux
Déperditions de chaleur
|
Double flux |
Même principe que la VMC simple flux pour l’air extrait
Il intègre en plus une prise d’air neuf
Les calories de l’air vicié sont récupérées pour réchauffer l’air entrant
|
Plus complexe et onéreux
À long terme, plus économe en énergie
|
En parallèle de la distinction simple/double flux, il est possible d’opter pour une variante hygroréglable. Cet équipement fonctionne en totale autonomie, en fonction du taux d’humidité de la maison.
Bon à savoir
Pour une maison ancienne, les professionnels recommandent l’installation d’une VMC double flux hygroréglable.
Ses avantages sont nombreux :
- l’air entrant est réchauffé grâce aux calories de l’air sortant, ce qui limite les pertes de chaleur ;
- le taux d’humidité de la maison est régulé, sans aucune intervention de votre part.
Vous vivez dans un environnement sain, tout en faisant des économies sur vos factures d’énergie.
Comment choisir l’emplacement de la VMC ?
Pour déterminer la position de la VMC, il est indispensable de penser :
- aux bouches d’extraction, qui viennent collecter l’air intérieur vicié ;
- au caisson extracteur.
Les bouches d’extraction doivent toujours être placées dans les pièces de vie où les occupants génèrent de l’humidité. Vous allez ainsi cibler la cuisine, la salle de bains et les toilettes.
Pour le caisson, l’idéal est de le positionner dans les combles.
Bon à savoir
Pas de combles dans votre maison ? Optez pour une VMC extra-plate ou disposez-la dans un local technique.
Comment installer une VMC dans une maison ancienne ?
Une bonne installation se déroule en deux étapes : la planification et le positionnement des différents éléments.
L’étude de faisabilité et le dimensionnement
Pour déterminer l’équipement adéquat, vous devez :
- Choisir le type de VMC et s’assurer de sa qualité en ciblant les produits labellisés NF VMC qui offrent un rendement supérieur à 85 %.
- Déterminer l’emplacement.
- Évaluer le débit d’air nécessaire en tenant compte de l’arrêté datant du 24 mars 1982.
Exemple : Votre famille de 4 personnes vit dans une maison qui comporte 4 pièces principales. Voilà les débits (en m3/h) à respecter :
Cuisine |
Salle de bain |
Toilettes |
45 à 120 |
30 |
30 |
L’implantation des composants de la VMC
Là encore, respectez les étapes suivantes :
- Placer le ou les caissons de la VMC.
- Installer les bouches d’extraction dans les pièces adéquates.
- Raccorder les différents conduits en veillant à ce que ces derniers soient correctement isolés pour éviter les pertes de flux.
- Procéder au réglage et tester l’équipement pour vérifier que tout fonctionne comme il faut.
Compte tenu de la complexité et des performances à atteindre, il est recommandé de faire appel à un professionnel RGE pour cette installation. Il peut vous guider pour :
- identifier le meilleur emplacement ;
- sélectionner le modèle le plus efficace selon la configuration de votre habitation ;
- déterminer les débits d’air afin de garantir une qualité de l’air optimale.

Installation d’une VMC : quel prix et quelles aides ?
Une VMC double flux hygroréglable coûte entre 3 000 et 5 000 €, pose comprise. Si des travaux complémentaires sont nécessaires, ceux-ci viendront augmenter la facture. Néanmoins, grâce à cet équipement, vous :
- gagnez en confort ;
- bénéficiez d’un air plus sain ;
- faites des économies d’énergie à long terme, surtout si vous couplez cette VMC à un chauffage adéquat.