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Malgré sa loi de transition énergétique en vigueur depuis août 2015 et l’organisation de la COP 21 l’hiver dernier, la France accuse un net retard sur ses objectifs en matière de production et d’utilisation des énergies renouvelables.

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Les énergies renouvelables en France : peut mieux faire

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organisait, le 4 février 2016, son colloque annuel autour du thème « Poursuivre l’accord de Paris et réinventer l’énergie ». Il apparaît qu’à court terme, tenir le cap fixé par l’Union européenne dans le cadre du paquet énergie climat en 2008 semble impossible. La France s’est en effet engagée à employer 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie à l’horizon 2020 ; elle n’en est actuellement qu’à 14 %.

Le dernier classement européen dressé fin 2015 à l’aide de données récoltées en 2013 est édifiant. En matière d’énergies renouvelables, la France se place en 16e position, en dessous de la moyenne des 28 atteignant 15 %. Elle est par ailleurs très loin des records de la Suède (52,1 %), la Lettonie (37,1 %), la Finlande (36,8 %) ou encore l’Autriche (32,6 %). L’Hexagone a par ailleurs dégringolé de trois rangs depuis 2010, devancé par l’Italie et la Grèce.

Des progrès ont toutefois été notés en 2015. La puissance du parc solaire photovoltaïque a augmenté de 17 %, atteignant à présent 6 200 mégawatts (MW). L’objectif pour 2020 de 5 400 MW a donc été dépassé et la nouvelle cible, 8 000 MW, est tout à fait accessible.

Des freins à la progression de l’éolien

Pour pousser l’utilisation des énergies renouvelables, la France multiplie les efforts : l’éolien terrestre a par exemple enregistré une hausse de 10,7 % en 2015. Toutefois, le chemin à parcourir est encore long entre le parc installé (10 300 MW) et l’objectif à atteindre pour 2020 (19 000 MW) ; les professionnels les plus optimistes misent sur un parc de 15 000 MW d’ici la date butoir. Des objectifs revus à la baisse et bridés par les associations anti-éolien, opposées à la mise en place de nouveaux projets.

En mer, l’éolien ne progresse pas plus rapidement. D’ici 2020, les hélices des parcs du Tréport, de Fécamp, de Courseulles-sur-Mer, de Saint-Brieuc, de Saint-Nazaire et d’Yeu-Noirmoutier devraient brasser leurs premiers courants d’air, pour une production de 3 000 MW. C’est 50 % de moins que le potentiel annoncé initialement sur cette zone qui couvre les côtes normandes, bretonnes et vendéennes.

Les autres énergies renouvelables développées en mer (hydroliennes ou éoliennes flottantes) n’ont pas encore dépassé le stade de pilote et des appels à projet. De leur côté, les installations de bioénergies, fonctionnant à l’aide de bois et de déchets, se cantonnent à un parc de 1 700 MW, sans grandes évolutions en 2015.

Globalement en 2015, avec une puissance totale installée de 43 600 MW, les énergies renouvelables ont produit 18,7 % de la consommation électrique du pays. C’est 0,8 % de moins qu’en 2014 : la faute à un déficit de pluie qui a pénalisé l’hydroélectricité, première source de renouvelable sur le territoire français.

Face à ce tableau plutôt morose, les professionnels des énergies renouvelables en France espèrent beaucoup des mois à venir. Les perspectives de croissance se sont en effet multipliées avec la loi de transition énergétique et la COP 21. Les filières vertes pourraient monter en puissance afin d’assurer 32 % de la consommation totale d’énergie en 2030, et 40 % de la production électrique. Reste à définir le rythme de ce déploiement et son envergure.

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