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Réduire la part du nucléaire de 25 % en France d’ici à 2025, c’était le projet ambitieux de la loi pour la transition énergétique. Nicolas Hulot a annoncé à l’issue du conseil des ministres du 7 novembre dernier, que l’objectif était compliqué, voire impossible à réaliser en si peu de temps.

 

Le retour en arrière de Nicolas Hulot concernant le nucléaire

La loi pour la transition énergétique adoptée en 2015 prévoyait la réduction de la part du nucléaire dans la production française d’électricité qui devait passer de 75 % à 50 %, une promesse reprise pendant la campagne d’Emmanuel Macron. Or, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a décidé de repousser l’échéance, en se basant sur les prévisions de RTE (Réseau de transport de l’électricité). Selon le rapport de RTE, un retrait trop rapide du nucléaire de la production d’électricité forcerait la France à se tourner à nouveau vers les énergies fossiles, ce qui ferait augmenter les émissions de CO2. Les émissions issues du secteur électrique pourraient même doubler, ce qui irait à l’encontre des objectifs de réduction des rejets de gaz à effet de serre en France. Les 4 centrales au charbon fonctionneraient à plein régime et il faudrait même envisager la construction d’une vingtaine de centrales au gaz pour pouvoir pallier aux besoins électriques des Français. Nicolas Hulot amorce donc un retour en arrière sur ses positions annoncées en juillet dernier, tablant sur une fermeture éventuelle de 17 réacteurs nucléaires.

 

Bon à savoir

Malgré ce recul stratégique, Nicolas Hulot a réaffirmé le souhait de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique français. Une étude approfondie du parc nucléaire français va être menée pour fixer une nouvelle échéance, jugée plus réaliste, par le ministre. Elle se situerait autour de 2030-2035.

Énergies renouvelables : le remplacement idéal du nucléaire ?

Aujourd’hui, environ 20 % de l’électricité consommée en France provient des énergies renouvelables. Selon RTE et le ministre de la Transition écologique et solidaire, ces énergies propres ne seraient pas suffisantes pour combler le manque d’électricité si plusieurs réacteurs nucléaires fermaient. De son côté, le Syndicat des Énergies Renouvelables a pourtant affirmé le rôle important que les énergies vertes pourraient jouer si elles étaient fortement développées sur le territoire. En effet, les énergies renouvelables « pourront fournir 50 % de la production d’électricité française », d’ici 2030. La part du nucléaire en France serait donc revue à la baisse.

Pour y parvenir, il faudrait investir dans de nombreuses infrastructures, permettant notamment de doper le secteur de l’éolien et du solaire de façon exponentielle : 52 GW produits par le solaire (contre 7 GW actuellement) et 58 GW par l’éolien (contre 12 GW environ aujourd’hui). Or, pour le moment, les chiffres annoncés dans les objectifs français en matière d’énergies renouvelables semblent encore loin du compte. D’ici 2023, la France compte tripler sa production électrique issue du photovoltaïque pour atteindre entre 18 et 20 GW et dépasser la barre des 20 GW dans l’éolien. Il reste encore bien du chemin à parcourir avant d’atteindre les 50 % d’électricité verte annoncés par le Syndicat des Énergies Renouvelables.

 

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