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Le 1er juin 2017, le président Donald Trump a annoncé, non sans fracas, le départ des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, accord historique signé par une grande partie des pays du monde en fin d’année 2015. Et si, finalement, ce départ avait peu d’impact sur la politique environnementale mondiale ?

Retrait des États-Unis de l’accord de Paris : est-ce si dramatique ?

L’accord de Paris sur le climat signé en décembre 2015 par 195 pays vise principalement à :

  • Limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 °C, voire 1,5 °C, si possible ;
  • Se détourner des énergies fossiles ;
  • Plafonner dans un premier temps puis à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les États-Unis sont le 2e pays au monde en matière d’émissions de dioxyde de carbone, derrière la Chine, avec 15 % d’émissions dues à la combustion d’énergie. L’accord de Paris prévoyait une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % pour les États-Unis. En se retirant de l’accord de Paris, Trump n’entend donc pas réduire l’impact de son pays sur le réchauffement climatique. Cependant, contractuellement, les États-Unis ne peuvent se retirer de l’accord qu’après le 4 novembre 2020. À noter que l’élection présidentielle américaine aura eu lieu d’ici là… La situation pourrait connaître un revirement favorable pour l’environnement, d’autant que rien n’interdit les États-Unis de réintégrer l’accord de Paris par la suite.

Si les États-Unis quittent l’accord de Paris avec plusieurs milliards d’investissement, ils quittent également les tables des négociations. En restant dans l’accord, Trump aurait très bien pu utiliser son droit de véto dans le but de geler, voire de saboter, les négociations.

Bon à savoir

L’accord de Paris ne prévoit aucune sanction en cas de non-respect des objectifs. Si les États-Unis s’étaient contentés de rester sans appliquer les mesures, cela aurait eu le même impact que leur départ.

 

La riposte mondiale à la politique Trump

Dès l’annonce de Donald Trump du retrait des États-Unis de l’accord de Paris, les réactions ne se sont pas fait attendre, tant au niveau mondial qu’au niveau des États américains.

Scission aux États-Unis

De nombreux États importants comme l’État de New York, de Washington ou encore de la Californie ont décidé de poursuivre les efforts prévus par l’accord, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils ont été très vite rejoints par les maires de grandes villes influentes, comme Boston, New York ou encore Los Angeles, bien déterminés à bloquer l’initiative du président américain.

Aux États-Unis, les États et les villes ont un grand pouvoir décisionnel. Ils ont la possibilité d’agir sur leur industrie sans intervention du président américain. Ils ont donc un rôle à jouer sur le climat. Certains sont d’ailleurs déjà très impliqués dans la transition verte, comme la ville d’Austin au Texas, qui vise zéro émission de carbone d’ici 2050.

Les villes et les États sont également soutenus par de nombreux patrons américains comme ceux de Tesla, General Motors ou encore General Electric. Les leaders du marché pétrolier américain, ExxonMobil et Chevron ont, eux aussi, désapprouvé la décision du président américain. On peut donc penser que ces sociétés ont pour projet de faire des efforts en matière de protection de l’environnement.

Les États-Unis contre le reste du monde

Si la crainte de voir d’autres pays suivre l’exemple de Trump a rapidement fait son chemin dans tous les esprits, 75 % des pays signataires ont déjà ratifié l’accord et entendent le suivre. Ils représentent plus de 82 % des émissions de gaz à effet de serre. De plus, le plus gros pollueur de la planète, la Chine (environ 30 % d’émissions) a réaffirmé son attachement à l’accord. Le pays prévoit de réduire ses émissions de CO2 de 60 à 65 % d’ici 2030.

Autres poids indéniables dans l’accord de Paris, l’Inde, l’Union Européenne et l’Arabie saoudite ont aussi renouvelé leur motivation à mettre en œuvre des mesures pour respecter les objectifs énoncés dans l’accord. Restons donc optimistes.

 

 

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