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Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat souhaite maintenir le socle nucléaire en France pour produire de l’électricité. Le mix énergétique se composerait alors de 50 % d’énergie nucléaire et de 50 % d’énergies renouvelables en 2025.

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Mix énergétique : mi-nucléaire, mi-énergies vertes

Interrogée sur Europe 1 le mercredi 27 avril 2016, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal a confirmé le maintien du nucléaire en France dans le cadre de la production électrique. L’un des piliers de la campagne de François Hollande en 2012 était pourtant de réduire la part d’énergie nucléaire de 75 à 50 % à l’horizon 2025. Un objectif qui sera rempli selon Ségolène Royal, à condition d’opérer une montée en puissance sur le plan des énergies renouvelables. « Les énergies ne doivent pas être opposées les unes aux autres », considère la Ministre. Plutôt que de pointer du doigt le nucléaire, le gouvernement prône un mix énergétique composé à la fois d’énergie nucléaire et d’énergies renouvelables.

Pour rappel, la loi de transition énergétique mentionne des objectifs bien précis quant à la production d’énergie dans chaque pays et à la part du nucléaire. En France, le gouvernement souhaite que les énergies renouvelables représentent 32 % de la consommation finale d’énergie d’ici 2030 et 40 % de la production d’électricité. L’objectif de diminuer la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025 paraît très ambitieux dans un pays où, en 2014, le nucléaire représentait 77 % de la production totale d’électricité.

> À lire aussi : Centrales nucléaires en France : quel avenir ?

L’énergie nucléaire en France est-elle incontournable ?

Ségolène Royal table sur un panachage des énergies. L’augmentation du recours aux énergies vertes permettra de lutter contre le réchauffement climatique ; de son côté, le maintien du nucléaire en France serait inévitable, sur le plan énergétique et sociétal. « C'est notre histoire. Nous n'allons pas du jour au lendemain annuler des investissements très lourds que les Français ont payés », a précisé la ministre mercredi.

Elle a en revanche confirmé que le décret autorisant la fermeture de la centrale de Fessenheim serait validé cette année, avant fin 2016. Pour rappel, la fermeture de la doyenne des centrales françaises située dans le Haut-Rhin est prévue pour 2018, afin de fonctionner jusqu’à la mise en service du réacteur nucléaire EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville.

D’autres fermetures devraient intervenir par la suite, en fonction des décisions prises par l’Autorité nucléaire. C’est en effet cette instance qui désigne les réacteurs qui doivent être démantelés, sur proposition d’EDF. La construction de réacteurs EPR est également en projet à Hinkley Point, en Angleterre. Ségolène Royal a déclaré à ce propos qu’elle était en attente de preuves complémentaires de la part d’EDF. L’objectif est de s’assurer que ces investissements, très importants, ne léseront pas la valorisation des énergies renouvelables dans le mix énergétique.


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