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On estime qu’aujourd’hui près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre sont constituées de CO2. Pour répondre à ce problème, certains grands industriels émetteurs stockent le dioxyde de carbone dans les sous-sols. Le projet CO2-DISSOLVED a présenté en mars 2016 une solution complémentaire. La nouveauté : utiliser la technique de stockage de CO2 classique en exploitant la chaleur du sous-sol, grâce à un doublet géothermique. Si ce nouveau système est adopté, il pourrait permettre une grande avancée pour la transition énergétique en France. Le point avec L’énergie tout compris.

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Coupler stockage de CO2 et géothermie : quels intérêts ?

Le stockage de CO2 est issu d’un processus consistant à capter le dioxyde de carbone dès la source de production, puis de le stocker dans les sous-sols afin de ne pas le rejeter dans l’atmosphère. Cet élément est injecté à l’état supercritique. Cela signifie qu’il est chauffé au-delà de sa température et pression critique. Il devient ainsi un solvant neutre, non-toxique et non-polluant.

Cette technique nécessite d’importants coûts logistiques impliquant des investissements de centaines de millions d’euros, d’où la réticence des industriels petits et moyens pour adopter ce système d’évacuation de CO2.

Pour répondre à cette problématique de coûts, une solution à plus petite échelle a été apportée. En effet, les recherches ont montré qu’il est possible de stocker le CO2 sous forme dissoute dans la saumure tout en récupérant l’énergie géothermique.

Cette innovation présente ainsi un double avantage : économique pour les industriels qui adoptent les énergies renouvelables, et environnemental en les amenant à réduire considérablement leurs émissions de dioxyde de carbone.

Qui est concerné ? 

L’injection de CO2 sous forme supercritique permet de stocker plusieurs millions de tonnes par an. Elle reste ainsi la solution la plus performante pour les gros émetteurs.

L’association de cette solution avec un système géothermique limite le stockage de CO2 à 150 000 tonnes environ. Les petits et moyens émetteurs industriels (producteurs de biocarburants, fonderies, etc.) qui ne peuvent s’équiper du système du stockage classique sont ainsi les principales cibles de ce nouveau procédé.

Les coûts d’investissements sont estimés à environ une dizaine de millions d’euros. Seule condition : être situé au-dessus de nappes d’eau souterraines salines profondes. Les études ont ainsi montré que les bassins aquitain et parisien sont les régions les plus favorables à ce type de projet.

En France, ils existent plus de 650 industriels émetteurs de CO2 qui répondent aux conditions. Le projet Pilote CO2 s’est fixé pour objectif de trouver un industriel qui acceptera d’investir dans la construction des installations.

Stockage de CO2 et énergie géothermique : comment ça marche ?

Le mécanisme du couplage géothermie et stockage de CO2 fonctionne grâce à un doublet géothermique représenté par un ensemble de deux puits. Ils permettent de puiser la saumure puis de la réinjecter dans les sous-sols après l’avoir chargée en CO2.

Par la suite, ce système récupère l’énergie géothermique pour alimenter les réseaux de chaleur de l’entreprise via un échangeur.

Le saviez-vous ?

Cette technologie puisant l’énergie du sol pour chauffer les bâtiments s’utilise également pour les logements grâce à la pompe à chaleur géothermique. Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt à un taux unique de 30 % en cas de travaux d’amélioration énergétique, notamment l’installation d’une pompe à chaleur.

 

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